A première vue Alice est une ville agréable, une oasis au milieu du désert. Elle est équipée de jolis parcs, de pistes cyclables et d'un jardin botanique probablement unique en son genre puisque présentant des spécimens locaux et non pas importés d'Europe. Sans oublier le charmant "Beanie Festival" (le festival du bonnet).
Le soir venu les choses changent assez rapidement, comme tout les backpackers nous partons à la recherche d'un lieu discret où nous garer et passer la nuit. Très vite nous réalisons que de nombreuses patrouilles de polices sillonnent les rues de la ville, impossible de stationner à proximité du centre, nous passerons donc la nuit sur le parking d'un monument aux morts à une dizaine de kilomètres de là.
Au réveil retour dans le centre à la recherche de toilettes publiques, d'ordinaire si faciles d'accès. Décidément Alice est une ville surprenante, la municipalité à eu la bonne idée de toutes les verrouiller, mais pourquoi donc me direz-vous ? Il semblerait que verrouiller les toilettes publiques, collecter les couvertures cachées dans les buissons, détruire les camps de fortune, multiplier les patrouilles de police, engager des compagnies privées de sécurité... soient les meilleurs moyens de rendre la vie des aborigènes sans domicile la plus désagréable possible (dormir dehors ne l'étant pas suffisamment). Au petit matin nous nous retrouverons donc souvent aux côtés d'aborigènes, comme nous à peine réveillés, en quête d'eau courante, comme eux nous squatterons les parcs jusqu'à la nuit tombée d'où discrètement nous rejoindrons la tombe du révérend Flynn pour y dormir une nouvelle fois. Nous resterons une semaine à Alice, pas par choix.
Le soir venu les choses changent assez rapidement, comme tout les backpackers nous partons à la recherche d'un lieu discret où nous garer et passer la nuit. Très vite nous réalisons que de nombreuses patrouilles de polices sillonnent les rues de la ville, impossible de stationner à proximité du centre, nous passerons donc la nuit sur le parking d'un monument aux morts à une dizaine de kilomètres de là.
Au réveil retour dans le centre à la recherche de toilettes publiques, d'ordinaire si faciles d'accès. Décidément Alice est une ville surprenante, la municipalité à eu la bonne idée de toutes les verrouiller, mais pourquoi donc me direz-vous ? Il semblerait que verrouiller les toilettes publiques, collecter les couvertures cachées dans les buissons, détruire les camps de fortune, multiplier les patrouilles de police, engager des compagnies privées de sécurité... soient les meilleurs moyens de rendre la vie des aborigènes sans domicile la plus désagréable possible (dormir dehors ne l'étant pas suffisamment). Au petit matin nous nous retrouverons donc souvent aux côtés d'aborigènes, comme nous à peine réveillés, en quête d'eau courante, comme eux nous squatterons les parcs jusqu'à la nuit tombée d'où discrètement nous rejoindrons la tombe du révérend Flynn pour y dormir une nouvelle fois. Nous resterons une semaine à Alice, pas par choix.
